Le 21 avril: Vernissage et spectacle avec: Georgetown Racers.

Une exposition multimédia d’ANNOUCHKA GRAVEL GALOUCHKO & STÉPHAN DAIGLE.

Au contact de l’oeuvre de Stéphan Daigle, on sent un sentiment inédit. L’espace plastique est différent.  Les marqueurs, les lignes, les couleurs, la division du tableau nous paraissent à la fois familiers et inattendus.  Peu à peu, on se rend compte qu’on est dans un univers de filiation autochtone. Daigle crée une iconographie inspirée, il me paraît du monde Kanien’kehá:ka. La population du Québec est non seulement originaire de France, mais elle possède aussi de profondes racines amérindiennes. Daigle est pénétré par ce fait et il l’explore dans son art.  Son art combine des éléments du domaine de l’affiche et du color field avec une sincère méditation sur les sources autochtones.  C’est un travail de vérité personnelle et collective.

ANNOUCHKA GRAVEL GALOUCHKO
Ce que je cherche avant tout lorsque j’illustre une histoire, écris, peints ou chante, quelque soit le médium, c’est une révélation qui servira ma quête d’harmonie. Pour moi, tout peut devenir dans les actes banals du quotidien, une occasion pour me relier à l’autre et à notre source commune. C’est à cette source génératrice de liberté et de joie que nous nous abreuvons et que pourtant nous oublions facilement dans cette existence agitée. L’art nourrit le cœur. Il est un moyen extrêmement puissant pour comprendre notre voyage parfois si douloureux. Face à l’immensité de notre ignorance, le miroir de la création peut nous guider dans ce voyage vers l’inconnu parfois si difficile. À mes yeux, la qualité principale d’une oeuvre n’est pas qu’elle soit narrative, représentative, abstraite ou autre; mais bien qu’elle témoigne d’une présence-réalité vitale insaisissable conceptuellement, ce que les Japonais appellent le yugen. Pour moi, c’est en cela que l’oeuvre devient universelle, transcendant le temps et les modes.
Exposition: 21 avril au 21 mai.